« On ne fait rien de bon à contre-cœur, c’est-à-dire à contre-rêve. » expliquait Gaston Bachelard. Loin d’être une simple compensation psychique, une illusion permettant de supporter les injustices de la réalité, un mensonge commode, le rêve serait l’expression fondamentale de notre puissance créatrice, le chemin vers une vie digne de ce nom. Qui imagine bien vit mieux, et se met en état d’agir pour de bon. Quand l’imagination travaille au diapason de la main, c’est l’être entier qui vibre du bonheur de faire… Nous explorerons cette idée aussi puissante qu’inspirante à travers des extraits de films qui nous aideront à vérifier si, comme l’affirme le funambule Philippe Petit, « les limites n’existent que dans l’âme de ceux qui sont dépourvus de songes. »
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